Un Mac Do, avec plaisir...
Il y a une chose dont je me dois de parler sur ce blog, c'est mon petit plaisir du dimanche soir.
Je sais, nous sommes lundi, j'aurais dû aborder le sujet hier. Je suis impardonnable. Mais vous comprendrez qu'après ce petit plaisir-là, on se trouve dans l'incapacité d'écrire et même de réfléchir. Car tout notre corps, notre esprit, notre énergie, sont, après ce petit plaisir-là, mis au service d'une digestion lourde et intense.
Car ce petit plaisir est gras, calorique et sucré. Ce petit plaisir, blacklisté par tous les nutritionnistes (compétents), correspond exactement à ce qu'il ne faut surtout pas manger "pour être en bonne santé". Mais sur ce coup-là (comme sur tant d'autres) je me rebelle et je dis fuck le bio, fuck le sain, fuck le naturel (et vive la vie).
Eh oui (je sais, j'ai honte) mon petit plaisir est, vous l'aurez deviné: un bon gros mac do des familles ! Et comme j'ai la chance d'avoir rencontré un mâle géniteur junk-foodien à ces heures, nous partageons aussi, dans l'osmose et le plaisir le plus pur, ce moment de jouissance gastronomique.
Ce dimanche encore, prise d'une grosse flemme de la dernière soirée avant la reprise, après m'être sournoisement étendue sur le fait que je n'avais pas du tout (mais alors pas du tout du tout) envie de cuisiner, je demande à mon homme :
- "Mais qu'est-ce qu'on va bien pouvoir dîner ?."
Et là, mon homme, qui sait toujours se montrer à la hauteur dans ces moments critiques, de me répondre triomphalement :
- "Je vais chercher du Mac Do !"
Inutile de vous dire qu'il n'a même pas eu le temps de finir sa phrase que je l'avais déjà coupé par un hyper enthousiaste :
- "Ouais, super, on fait ça. On se prend un bon Mac dalle."
Puis l'inévitable question : "Qu'est-ce que tu prends ?", suivie de la phase de réflexion intense pour décider si je prends un cheese ou un royal cheese en plus du menu big mac, et surtout si oui ou non je conclus ce festin par un sunday caramel..." (*tout ça bien sûr, arrosé de coca "light". Très important le coca "light", faudrait pas que j'en vienne à prendre du cul avec tout ça ^^)
Cette fois-là (comme quasiment tout le temps) je décide d'être "raisonnable" et de ne pas prendre de dessert. Mais mon mec (qui me connaît) insiste :
- "T'es sûre, tu veux pas de sunday ? Tu me mangeras pas le mien, hein ?".
- "Non, non, je ne veux pas de sunday, c'est sûr".
Fin de la prise de commande. Ni une, ni deux, mon mec part pour nous ramener pitance.
Une quinzaine de minutes après, c'est le moment de bonheur. L'excitation d'ouvrir les sachets, les boîtes, et le plaisir de se ruer dessus comme des sauvages, sans même avoir à sortir une assiette. Raaaaa, je vous le dis, ce plaisir-là, il vaut toutes les calories du monde.
Puis... À mesure des bouchées.... Des râles de plaisir... On réalise peu à peu, qu'inexorablement, la fin approche. Que les frites englouties, le big mac pulvérisé, et le cheese (cette fois, c'était juste cheese) réduit à néant, horreur stupeur malheur : il ne nous reste plus rien.
Et c'est généralement-là, après l'amer constat, et une fois scruté chaque endroit où aurait pu rester une frite, un cornichon ou bout de salade oubliés ... Je réalise que : si, il reste quelque chose ! Une chose divine, exquise, une des plus délicieuses qui soient : le sunday caramel de mon mec !
Je sais, j'ai dit non. Je sais j'ai dit "c'est sûr". Mais là, c'est juste pas possible. Je ne peux pas rester là, à respecter ma parole et à me contenter de le regarder me narguer, ce sunday caramel. C'est au-dessus de mes forces.
Alors, audacieuse, je tente (timidement quand même, et avec le regard le plus choubidouchou qui soit):
- "Je peux goûter ton sunday?"
- "Ah non ! Tu me fais le coup à chaque fois. Tu m'as dit que t'en voulais pas!"
- "steeeeuuuupléééééé... allez mon amour, steupléééééé"
- "T'es chiante ! Bon, allez prends-en un peu. Mais t'es chiante".
Il a raison, je suis chiante. Et je peux vous dire que je ne me fais pas prier avant de m'emparer du gobelet en plastique transparent, objet de ma convoitise.
Attention : toujours bien prendre soin, avant d'entamer la première cuillerée, de tourner discrètement le verre pour repérer le côté où se loge le plus de caramel et le désigner tacitement comme sa "moitié autorisée"
- "Mmmm... c'est booooon....." geins-je (accompagné d'un orgasme intense).
Et c'est là que je suis une vraie grosse égoïste. Que je fais fi de tous mes principes de petite fille polie et partageuse. A mesure des délicieuses cuillères de glace, d'éclats de noisettes, de caramel, j'entre en transe gustative et ne pense plus qu'à une chose : c'est vraiment trop délicieux, faut que je le finisse.
C'est après en avoir entamé une bonne moitié, donc, que j'élabore ma stratégie. Toujours la même. Je commence par rendre l'objet du régal à mon homme d'un air faussement contrit.
Là, généralement, il exprime bruyamment son mécontentement en constatant qu'il ne lui reste que de la glace, à moitié fondue, délestée de ses noisettes et du 4/5ème du nappage.
- "Tu fais chier, (dans ces cas de crise alimentaire, la vulgarité prend toujours le dessus), t'as mangé tout le caramel !" T'es pas sympa, c'est pas cool !".
C'est vrai c'est pas cool, mais dans ce genre de cas, nécessité fait loi. Je ne me démonte pas :
- Ben puisqu'il n'y a plus de caramel, et que ça te fait même pas plaisir de le finir, t'as qu'à me donner la fin... Ce serait mignon, un acte de romantisme, de l'amour à l'état pur !"
Et parce que mon homme est mon Homme, ce dimanche, comme quasiment tous les dimanches, il m'a encore laissée gagner.
-" Je te le donne, mais de "mauvais"coeur (sic)" a conclu mon merveilleux chéri.
Après m'être enfilé tout ça, vous comprenez maintenant pourquoi je n'ai pas eu la force de vous écrire hier soir^^...
Je sais, nous sommes lundi, j'aurais dû aborder le sujet hier. Je suis impardonnable. Mais vous comprendrez qu'après ce petit plaisir-là, on se trouve dans l'incapacité d'écrire et même de réfléchir. Car tout notre corps, notre esprit, notre énergie, sont, après ce petit plaisir-là, mis au service d'une digestion lourde et intense.
Car ce petit plaisir est gras, calorique et sucré. Ce petit plaisir, blacklisté par tous les nutritionnistes (compétents), correspond exactement à ce qu'il ne faut surtout pas manger "pour être en bonne santé". Mais sur ce coup-là (comme sur tant d'autres) je me rebelle et je dis fuck le bio, fuck le sain, fuck le naturel (et vive la vie).
Eh oui (je sais, j'ai honte) mon petit plaisir est, vous l'aurez deviné: un bon gros mac do des familles ! Et comme j'ai la chance d'avoir rencontré un mâle géniteur junk-foodien à ces heures, nous partageons aussi, dans l'osmose et le plaisir le plus pur, ce moment de jouissance gastronomique.
Ce dimanche encore, prise d'une grosse flemme de la dernière soirée avant la reprise, après m'être sournoisement étendue sur le fait que je n'avais pas du tout (mais alors pas du tout du tout) envie de cuisiner, je demande à mon homme :
- "Mais qu'est-ce qu'on va bien pouvoir dîner ?."
Et là, mon homme, qui sait toujours se montrer à la hauteur dans ces moments critiques, de me répondre triomphalement :
- "Je vais chercher du Mac Do !"
Inutile de vous dire qu'il n'a même pas eu le temps de finir sa phrase que je l'avais déjà coupé par un hyper enthousiaste :
- "Ouais, super, on fait ça. On se prend un bon Mac dalle."
Puis l'inévitable question : "Qu'est-ce que tu prends ?", suivie de la phase de réflexion intense pour décider si je prends un cheese ou un royal cheese en plus du menu big mac, et surtout si oui ou non je conclus ce festin par un sunday caramel..." (*tout ça bien sûr, arrosé de coca "light". Très important le coca "light", faudrait pas que j'en vienne à prendre du cul avec tout ça ^^)
Cette fois-là (comme quasiment tout le temps) je décide d'être "raisonnable" et de ne pas prendre de dessert. Mais mon mec (qui me connaît) insiste :
- "T'es sûre, tu veux pas de sunday ? Tu me mangeras pas le mien, hein ?".
- "Non, non, je ne veux pas de sunday, c'est sûr".
Fin de la prise de commande. Ni une, ni deux, mon mec part pour nous ramener pitance.
Une quinzaine de minutes après, c'est le moment de bonheur. L'excitation d'ouvrir les sachets, les boîtes, et le plaisir de se ruer dessus comme des sauvages, sans même avoir à sortir une assiette. Raaaaa, je vous le dis, ce plaisir-là, il vaut toutes les calories du monde.
Puis... À mesure des bouchées.... Des râles de plaisir... On réalise peu à peu, qu'inexorablement, la fin approche. Que les frites englouties, le big mac pulvérisé, et le cheese (cette fois, c'était juste cheese) réduit à néant, horreur stupeur malheur : il ne nous reste plus rien.
Et c'est généralement-là, après l'amer constat, et une fois scruté chaque endroit où aurait pu rester une frite, un cornichon ou bout de salade oubliés ... Je réalise que : si, il reste quelque chose ! Une chose divine, exquise, une des plus délicieuses qui soient : le sunday caramel de mon mec !
Je sais, j'ai dit non. Je sais j'ai dit "c'est sûr". Mais là, c'est juste pas possible. Je ne peux pas rester là, à respecter ma parole et à me contenter de le regarder me narguer, ce sunday caramel. C'est au-dessus de mes forces.
Alors, audacieuse, je tente (timidement quand même, et avec le regard le plus choubidouchou qui soit):
- "Je peux goûter ton sunday?"
- "Ah non ! Tu me fais le coup à chaque fois. Tu m'as dit que t'en voulais pas!"
- "steeeeuuuupléééééé... allez mon amour, steupléééééé"
- "T'es chiante ! Bon, allez prends-en un peu. Mais t'es chiante".
Il a raison, je suis chiante. Et je peux vous dire que je ne me fais pas prier avant de m'emparer du gobelet en plastique transparent, objet de ma convoitise.
Attention : toujours bien prendre soin, avant d'entamer la première cuillerée, de tourner discrètement le verre pour repérer le côté où se loge le plus de caramel et le désigner tacitement comme sa "moitié autorisée"
- "Mmmm... c'est booooon....." geins-je (accompagné d'un orgasme intense).
Et c'est là que je suis une vraie grosse égoïste. Que je fais fi de tous mes principes de petite fille polie et partageuse. A mesure des délicieuses cuillères de glace, d'éclats de noisettes, de caramel, j'entre en transe gustative et ne pense plus qu'à une chose : c'est vraiment trop délicieux, faut que je le finisse.
C'est après en avoir entamé une bonne moitié, donc, que j'élabore ma stratégie. Toujours la même. Je commence par rendre l'objet du régal à mon homme d'un air faussement contrit.
Là, généralement, il exprime bruyamment son mécontentement en constatant qu'il ne lui reste que de la glace, à moitié fondue, délestée de ses noisettes et du 4/5ème du nappage.
- "Tu fais chier, (dans ces cas de crise alimentaire, la vulgarité prend toujours le dessus), t'as mangé tout le caramel !" T'es pas sympa, c'est pas cool !".
C'est vrai c'est pas cool, mais dans ce genre de cas, nécessité fait loi. Je ne me démonte pas :
- Ben puisqu'il n'y a plus de caramel, et que ça te fait même pas plaisir de le finir, t'as qu'à me donner la fin... Ce serait mignon, un acte de romantisme, de l'amour à l'état pur !"
Et parce que mon homme est mon Homme, ce dimanche, comme quasiment tous les dimanches, il m'a encore laissée gagner.
-" Je te le donne, mais de "mauvais"coeur (sic)" a conclu mon merveilleux chéri.
Après m'être enfilé tout ça, vous comprenez maintenant pourquoi je n'ai pas eu la force de vous écrire hier soir^^...