Un entretien d'embauche plutôt culotté

Publié le par Julotte

Qu'est-ce qui pourrait vous arriver de pire lors d'un entretien d'embauche ?
On peut être déçus ou insatisfaits si on estime ne pas avoir donné le meilleur de soi. Si on a bafouillé, laissé trop de blancs dans la conversation, si on s'est mis à trembler ou à suer comme un boeuf. Oui, tout ça, ça peut être contrariant, c'est sûr.

Mais ça peut aussi être bien pire. Il peut arriver des coincidences incroyables
, comme découvrir que notre recruteur est en fait le mec qu'on a traité d'enfoiré et de gros connard de merde, au feu rouge, une heure avant. Ou qu'il s'agit du mari de sa maîtresse ou de l'épouse de son amant. Oui ça, ça peut être délicat à gérer. Une bonne montée de pression garantie et un échec à l'embauche assuré de surcroît.

Vous me direz que ces situations sont improbables, et c'est vrai. Mais il en est aussi un tas d'autres, tout aussi improbables, qu'on ne peut même pas imaginer. Comme l'histoire qui est arrivée à quelqu'un que je connais, et que je dois absolument vous raconter. *Pfffiou, tout ça pour en arriver là, c'était laborieux

Une nana (appelons-la Cunégonde - dite Cuni -) décroche un entretien. C'est le boulot de ses rêves. Elle le veut, elle se met la pression et prépare son entretien comme une dingue.

Le jour J, Cuni arrive sur place. Là, un homme la reçoit dans un grand open space.
Elle n'est pas très à l'aise de sentir tous ces gens autour, mais elle se lance. Elle a préparé ses réponses, ses questions. Elle assure.
Au moment de conclure l'entretien, son interlocuteur l'invite à rejoindre la sortie. Elle, encore toute émue, s'exécute poliment. Elle se lève de la chaise et fait quelques pas quand le recruteur l'arrête et lui lance :
- "Attendez, voici notre directeur général qui arrive, je vais vous le présenter".

Là, l'homme en question s'approche pour venir la saluer, quand soudain : il s'arrête net.
Son regard se braque à cinquante centimètre des pieds de Cuni. Il a l'air d'avoir vu la vierge. Il est tout chose, complètement perturbé le pauvre homme. Il les regarde, et il pose "la" question qui tue :
- "Mais qu'est-ce que c'est que ÇA ??"
(Regards de toute l'assistance vers le "ça" en question)
Il s'avance et attrape une espèce de cotonnade blanche du bout des doigts, quand tout le monde - Cuni la première - comprend en même temps que lui :
- "C'est une culotte ! Une culotte !!! Qu'est-ce qu'une culotte peut bien faire en plein milieu de mes locaux??"
(Tout le monde se regarde, consterné.)


Là, vous vous concentrez deux secondes et vous comprenez...

Vous comprenez que cette culotte était tout simplement restée dans le pantalon de Cuni un soir de fleimardise aiguë, où elle avait fait tomber le bas en package. Cette traîtresse de culotte était restée dans ce foutu pantalon la dernière fois qu'elle l'avait porté. Et avait sournoisement et inexorablement glissé au fil de la journée, peu à peu, centimètre après centimètre, vers le chemin de la sortie. Un jour d'entretien d'embauche. L'horreur.

Eh bien figurez-vous qu'au lieu de faire sa surprise, de jouer sa conne et de les prendre pour des jambons, Cuni s'est dénoncée. Elle a assumé.
D'une toute petite voix, elle a soufflé devant tout le monde :
- "C'est "MA" culotte..."

Le plus fort dans tout ça, et finalement le plus important pour elle, pauvre petite Cuni, c'est qu'elle a été embauchée ! Oui, oui. ^^



Publié dans DE LA VIE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
Histoire trés drole, mais moi, je serais morte de honte et je n'aurais pas prise le poste. Sephora
Répondre
S
trop mimi cet article... elle a assuré Cuni!
Répondre
L
Lulu et Berlu ouvrent grands les yeux, secouent leurs antennes et n'en reviennent pas !
Répondre